
Un bon fluo est un fluo mort prit ses aises dans le parc arboré et pelousé du château.
Elle s’étendait en trinité sur trois zones géométriques distinctes, telles des cimetières où, comme souvent, les enfants pouvaient jouer. Américains, canadiens, belges, néo-zélandais, sénégalais, toulousains, ariégeois … même combat … plutôt allemands et hollandais d’ailleurs (osram, sylvania, philips) … si ce n’était chinois.
231 tubes fluorescents (77 par zone) furent plantés dans le gazon du parc, après traçages au cordeau. Positionnés à la verticale, ils tentaient de respecter un angle de liberté aléatoire entre 0°et 0°.
Ces tubes usagés étaient issus d’un centre de collecte de la région. à la fin du week-end , ils y furent rapportés pour être effectivement recyclés et réduits en poudre.
La nuit, la lumière de la lune pouvait faire ressortir leur blancheur spectrale. ils pointaient, d’une certaine façon, différentes mémoires industrielles ou domestiques, individuelles ou collectives, rassemblées dans l’éphémère de la manifestation.
Première oeuvre de la série now (pour no watt), elle renvoyait à la démarche de l’association négawatt, qui ouvre un axe de réflexion et d’action et, qui essaime, aussi, dans quelques propagandes repeintes.
Un tube fluorescent ( ou une lampe fluo-compacte ) consomme certes moins qu’un lampe à incandescence pour le même flux lumineux, mais il nécessite un recyclage qui n’est effectif que dans 30% des cas en France ( mercure oblige ).
Un déséquilibre en équilibre. De la décroissance en excroissance.
Tesla aurait peut-être pu les rallumer par la force de son ‘énergie universelle’, et en faire spectacle.



