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Rollin’ 1 – what goes up …
Oeuvre éphémère - Commande privée Edf Midi-Pyrénées - façade Espace Bazacle Toulouse - 2010 /// gradateurs - aluminium - plexiglas - câblages - programme génératif /// 15 enseignes diamètre 1 m - diamètre variable

 

Le projet opère un passage du virtuel au réel, par le biais de pastilles lumière, lors des réaménagements engagés dans ce moulin séculaire de la Garonne, devenu usine hydro-électrique en 1888, pour alimenter les candélabres toulousains.
Le médium formel structurant se nomme une spinning wheel, roue animée popularisée par le monde numérique, suivant un principe de fonctionnement dynamique de rotations réitérées jusqu’à la réalisation de la tâche en cours …

Il introduit résolument la notion de cycle. L’exigence du signal est ici rattachée à une symbolique universelle ( ourobouros ) qui par déplacement géographique, sur une centrale hydroélectrique en travaux, permet des glissements polysémiques.
L’intention visuelle ambitionne un rapport d’échelle, de dynamique et de pondération en action et une imprégnation optique, un piège rétinien, mais à ostentation muselée. Les révolutions successives alternent à différentes cadences en une transe récursive, tracée de façon arbitraire, mais à la rythmique aléatoire se modifiant à la limite de la perception.

Prophylactique, rollin’ se montre peu énergivore ( moins de 300 w ) , occasionne une sur-compensation par extinction des piles du pont en retrait. Œuvre de décroissance fugace vouée à la disparition pour laisser place, elle met en exergue l’ampleur du chaos environnemental global et tente une micro-contribution paradoxale face à l’emballement du mécanisme.